Présentation

Le CGOSH Martinique, Comite de Gestion des Œuvres Sociales Hospitalière, est une association loi 1901 qui a pour objet de contribuer par des moyens appropriés au développement et à la création d’œuvres sociales, culturelles, éducatives et de loisirs en faveur des agents hospitaliers et de leurs ayant-droits.
Association autonome, le CGOSH entretient des relations privilégiées avec les CGOSH Outre Mer et avec le CGOS national.


Administré par un Conseil d’Administration de 16 membres, aujourd’hui le  CGOSH Martinique :

  • Gère un budget  d'environ 5 000 000 € par an
  • S'adresse à  environ 9 000 agents hospitaliers de Martinique, actifs et retraités ; le public touché est donc d'un peu plus de 13 000 personnes ayant-droits compris. le taux de reversion direct est de 68%
  • Sert des prestations non remboursables (prime à la naissance, crèche garderie, prime aux études supérieures etc…) et redistribue le Cheque Emploi-Service Universel (CESU) aux hospitaliers
  • Met à la disposition  des hospitaliers 4 centres de vacances qui regroupent 51 logements,
  • Propose des activités culturelles, sportives et de loisirs à ses bénéficiaires tout au long de l'année

 

Le CGOSH Martinique affirme son identité d’œuvre sociale à travers ses principales missions :

 

  • Gérer les œuvres sociales, culturelles, éducatives et de loisirs en faveur des personnels titulaires en activité ou retraités des établissements lui ayant donné son adhésion ainsi que du personnel et des administrateurs siégeant au CGOSH Martinique. Le personnel non titulaire des établissements hospitaliers peut bénéficier des œuvres sociales s’il remplit les conditions posées par le recueil de prestations.
  • Contribuer par des moyens appropriés au développement et à la création de ces actions
  • Recevoir les participations financières des établissements publics de Santé qui ont adhéré et éventuellement des subventions publiques et contributions privées.
  • Acquérir les biens, meubles et immeubles nécessaires à l’accomplissement des ses actions sociales culturelles, éducatives, d’activités physiques et sportives et de loisir.
  • Prendre des participations dans le capital des sociétés ayant un objet concourant à la réalisation de l’objet du CGOSH.
  • Passer des conventions dans les conditions de l’article 3 des statuts

 L’histoire du CGOSH 

Les années 1960 constituent une décennie charnière dans le processus de  décolonisation mais aussi pour les débuts de la départementalisation aux Antilles. Les lois sociales applicables en métropole doivent être âprement défendues pour le devenir en Martinique.

C’est dans ce contexte, que des Martiniquais animés de la volonté de participer à la « construction de l’homme martiniquais », de contribuer à son épanouissement et d’améliorer son quotidien décident de mettre en place une structure propre aux hospitaliers, capable de prendre en charge les œuvres sociales hospitalières.

Les membres fondateurs,  représentants de syndicats de salariés et de directeurs, Mme BEAUFOND, M. Pierre CLEMENT, M. Marceau EDOUARD, Mme Emmanuelle GUITTEAUD, Mme Jeanne LANDEAU, M. Roland LINGIBÉ, M. Pierre ZOBDA-QUITMAN, ont longtemps hésité sur le modèle de structure à mettre en place.

Trois possibilités s’offraient à eux.

 

  • La première, souhaitée par les instances nationales, était que les hôpitaux locaux versent directement leur cotisation au Comité national. Une antenne locale pouvant être créée.
  • La deuxième solution était que chaque établissement  hospitalier dispose de sa propre structure  en son sein, en lien avec le comité national.
  • La troisième, la plus difficile à mettre en œuvre car la plus hasardeuse, l’expérience n’ayant jamais été tentée en Martinique, était de créer une structure unique locale. Elle correspondait le plus à l’état d’esprit de ces  pionniers qui entendaient mettre en place un comité affranchi de toute tutelle et disposant d’une autonomie de gestion.

 

8 décembre 1966, le Comité Départemental des Œuvres Sociales de Martinique voit le jour. Association indépendante, de type loi 1901, celui-ci a pour objet de contribuer par des moyens appropriés au développement et à la création d’œuvres sociales, culturelles, éducatives et de loisirs en faveur des agents hospitaliers.

Petite cellule installée dans les locaux de la DDASS, le Comité Départemental des Œuvres Sociales de la Martinique, débute son activité avec une salariée - agent de bureau - et un bénévole assurant les fonctions d’accueil, standard, écriture au registre des remboursements de prêts ainsi que la rédaction des procès verbaux des instances. Ce fonctionnement a été maintenu  jusqu’en 1973. Les prestations servies aux agents se résumaient à des prêts et des primes.

1973 : Le Comité fait l’acquisition des sites du Morne Vert (30 avril).et de Macabou (décembre pour les trois premières villas).
Tous les établissements hospitaliers publics ayant  adhéré, le Comité Départemental put prendre rapidement son envol. Il en découla une insuffisance de moyens humains. L’équipe administrative fut donc  renforcée en conséquence.

1974 : Le 1er octobre, le Comité s’installe dans de nouveaux locaux achetés à l’immeuble Bel Azur à Fort de France. L’engouement pour les prestations du Comité est de plus en plus fort, notamment pour les logements.

1984 : Le CGOSH fait l’acquisition d’un nouveau centre de vacances à Case-Pilote (01 mai 1984). Trois nouvelles villas sont construites à Macabou (01 mars 1984). En plus des agents de la Martinique,  les demandes affluent de la Métropole, de la Guadeloupe, de la Guyane et même de Saint-Pierre & Miquelon. C’est le début d’une longue coopération entre les différents Comités.

1990 : Afin de mieux répondre à des besoins diversifiés, un recueil de prestations est édité offrant une plus grande clarté sur les produits offerts aux agents hospitaliers. Un centre d’hébergement disposant d’une salle polyvalente et d’un plateau sportif est désormais mis à la disposition des agents à la Pointe Faula au Vauclin (01 janvier 1990).

1991 : le Comité Départemental des Œuvres Sociales de la Martinique voit son  effectif s’étoffer.

C’est cette même année qu’il change de nom et s’appelle désormais, Comité de Gestion des Œuvres Sociales Hospitalières de la Martinique (CGOSH). On assiste au début de la modernisation de la structure par l’informatique. Des commissions ayant pour fonction de mettre en place des activités et des prestations (culture et loisirs, sport, logement, prestations remboursables, prestations non remboursables) sont aussi mises en place.

L’orientation politique retenue étant de favoriser la famille, il s’en est suivi  une augmentation de la grille de prestations remboursables et non remboursables. 27 possibilités sont inscrites dans le recueil de prestations en 1992, au lieu de 18 antérieurement.

1993 : Du fait de l’augmentation de son effectif, le CGOSH Martinique change de siège social et s’installe au Centre Delgrès (19 avril 1993). Afin de répondre davantage à la demande de logements de plus en plus croissante, le CGOSH Martinique élargit son patrimoine et construit un nouveau centre de vacances à la Pointe Faula (01 avril 1993).

1997 : Création de la commission communication afin de faire face à un déficit informatif et d’image tant en interne qu’en externe. Elle a donc pour mission de mettre en place des actions de communication visant à mieux faire connaître le CGOSH Martinique auprès des agents mais aussi à l’extérieur.

1998 : Mise en place d’une  large consultation du personnel hospitalier en vue d’apporter des réponses adaptées à un déficit d’image du CGOSH Martinique.

Le CGOSH Martinique se tourne vers les CGOSH d’outre mer en vue d’un partage d’expériences.

Organisation de la 1ère conférence des CGOSH d’outre mer et mise en place de la semaine culturelle les 23 et 24 mars. Durant cette rencontre, des conventions ont été signées. On peut citer par exemple la décision de créer une carte CGOSH commune fabriquée par le CGOSH Martinique pour les autres CGOSH

1999 : Création du journal « Panorama » publié pour la première fois en décembre.

Création d’un site Internet afin d’accroître la proximité avec les agents.

Mise en place d’un réseau de correspondants dans tous les établissements. Ils ont pour vocation de faire le lien entre les agents hospitaliers et le CGOSH Martinique.

Ajout au logo d’une signature « Votre bien être nous tient à cœur ».

2003 : Acquisition le 25 mai, d’un terrain de 12 000 m² à la future zone d’activité commerciale de l’Etang z’Abricot.

2006 : Le 24 janvier, le CGOSH Martinique fait à nouveau l’acquisition d’une nouvelle parcelle de 1 275 m². Le terrain s’étend donc sur une surface totale de 13 275 m². Le conseil d’administration acte la création d’une centre de thalassothérapie à l’étang z’Abricot le 17 octobre.

Reflet des aspirations  des agents, ce projet revêt une importance capitale.  Il constitue  un tournant majeur pour le CGOSH qui ce faisant s’ouvre sur l’extérieur, s’inscrit à la fois dans la modernité et dans une démarche prospective.

2008 : Le CGOSH entame une ère de grands changements politiques, organisationnels et techniques pour mieux aborder les nouveaux défis. La première préoccupation étant de mieux servir l’agent tout en garantissant la pérennité de l’association eu égard aux évolutions de l’environnement hospitalier.

 

Les valeurs du CGOSH    

La solidarité :

Elle reflète la pensée même des membres fondateurs qui ont toujours mis en avant l’aide mutuelle

La générosité :

Le CGOSH Martinique est spontanément dans une disposition favorable à l’égard de l’agent car son « bien être est au centre de ses préoccupations »

Le changement :

Le CGOSH Martinique affiche une capacité à s’adapter aux évolutions de son environnement. Nous déclarons porter la « valeur changement » par nos attitudes, nos comportements, nos discours et nos actes.

 

La rigueur :

Les règles édictées sont partagées et appliquées. De plus le CGOSH Martinique s’inscrit volontairement et résolument  dans le respect des impératifs budgétaires et comptables.

 La transparence :

Les modes de fonctionnement du CGOSH Martinique doivent être connus et respectés par tous.

 L’équité :

Il est incontestable que le CGOSH Martinique a en partage  ce sens naturel de la justice et du respect des droits de chacun.

 La responsabilité :

Nous sommes tous collectivement et solidairement responsables des choix arrêtés.

 Respect de l’environnement :

Le CGOSH Martinique affirme tout mettre en œuvre pour que ses actions s’inscrivent dans une politique de respect de l’environnement.